PROTECTIONS CATHODIQUES

Le courant électro-chimique

Le frottement des masses d’eau sur une surface métallique génère un courant électro-chimique. Plus les courants sont forts, plus les surfaces en contact sont grandes et plus l’eau s’écarte d’un PH neutre et plus ce courant életro-chimique sera important. Ce courant se diffusant dans l’eau entraine avec lui les mollécules au détriments de l’ouvrage en acier.

Sur un ouvrage métallique, la diffusion de ce courant dans le milieu n’est pas réparti et peut se concenter à plusieurs endroits en fonction des différentes polarités orientées sur l’ouvrage, mais ce courant se dirigera plus facilement vers le métal le plus tendre.

Si une boulonnerie de mauvaise qualité est présente sur l’ouvrage, ce sont les écrous qui canaliseront ce courant et qui se corroderont en premier.

Boulonnage anode neuve

Décapage anodes bracelet/Pipe

Contrôle taux d’usure/anodes actives

ANODES SACRIFICIELLES

Pour la protection d’un ouvrage contre ce phénomène électrolytique, il est nécessaire de mettre en place des anodes de protection cathodique ou anodes sacrificielles. Ces anodes sont faites d’un mélange de métaux tendres avec un forte teneur en zinc ou aluminium.

Ces anodes seront fixées directement en contact sur l’ouvrage métallique ; soit soudées ; soit boulonnées. Elles seront réparties sur l’ouvrage si toutes ces structures sont en liaison. Elles devront être installées sur chacun des pieux, si ceux- là ne sont pas en liaison de conduction les uns aux autres.

La masse totale des anodes dépend de l’ouvrage et des condtions citées ci-dessus, mais cette masse totale dépendra également de la durée dans le temps que l’on souhaite protéger cet ouvrage 2-5-10-15 ans.

Soudure et fixation des anodes de protection cathodique

L’entreprise ETSM/PRODIVE installe régulièrement des anodes sacrificielles pour la protection de tous les ouvrages métalliques de nouvelle Calédonie et de tous les objets flottant en acier nécessitant cette protection tels que les navires, les barges, les coffres d’amararage, etc…

Habituellement, ces anodes sont directement soudées sur l’ouvrage ou seront intallées boulonnées par l’intermédiaire de selles de fixation soudées elle-même sur l’ouvrage.