
Dynamitage du duc d’Albe de Monéo
Le duc d’Albe en béton est sinistré. Il a reçu plusieurs gros chocs de minéraliers. La dernière collision à été fatale. L’ouvrage est HS. Il ne peut plus être utilisé. Il bouge avec les mouvements incessants de la houle. Il risque de tomber dans la zone d’embossage des minéraliers devant le convoyeur ; Ce sénario n’est pas envisageable !
Après une longue période d’équilibre, les premiers pieux métalliques, de ce duc d’Albe affaibli, cassent et flambent sur sur le côté Ouest de la tête d’ouvrage. La masse de 135T de béton vient se poser en appui sur l’ouvrage métallique de remplacement ; construit à proximité.
La situation devient trop critique, pour la zone de chargement. Il faut traiter le problème et engager le processus de destruction et d’évacuation de cet ouvrage en mer instable et pouvant présenter un risque d’obstruction pour les chargements.
Sanglage de la tête d’ouvrage

Mise en tension des aussières

Contribution des bull-dozers miniers

L’équipe d’ETSM/PRODIVE se met à pied d’oeuvre. Une tentative est réalisée, en essayant de faire basculer la lourde tête d’ouvrage en arrière pour sauvegarder la zone d’accostage des navires. Les grosses sangles sont intallées et trois bull-dozers et un dumpers de mine sont mis à contribution. Mais dans le sens là, l’ouvrage ne veut rien savoir. les 8/11 pieux restant résistent et gagnent le combat contre les engins à fortes tractions.
Que cela ne tienne, le plan B peut être engagé !
50 ans de vie marine

Pieu flambé en front de mer

Pieu cassé côté Ouest

La stabilité de l’ouvrage est encore sure. Les équipes peuvent l’investir, par dessus, pour commencer les travaux de perforation qui seviront à positionner les charges d’explosifs, selon un carroyage précis sur le dessus de la masse de béton à désagréger.
Duc d’Albe 3bis à proximité

Mise en place des charge explosives

Préparation du tir

L’équipe d’ETSM travaillera à sec, pour cette opération, de perforation. Les charges sont installées, l’alarme du tir va bientôt retentir.
Tous à vos abris, l’ouvrage va se faire exploser !
Résultat du tir

Ouvrage explosé

Masse béton désagrégée

Le résultat du tir est très satifaisant. Mais ce ne sera que le début du travail pour l’équipe d’ETSM. Il faut désormais évacuer les gravas au milieu des vagues, découper et dégager toutes le ferraillage, casser encore certains blocs de béton ; jusqu’à la désolidarisation et isolement de chacune des têtes des pieux. Une partie sera fait à sec à marré basse, mais la suite se fera par le fond lorsque le bac béton de ceinturage aura pu glisser et tombé sur toute la hauteur de ses propres pieux.
Lourdes tâches de travail pour les scaphandriers !
Travaux dans la houle

Gravas du tir dégagés

Ceinturage béton avant glissement

Oxydécoupage à la lance thermique

Le feu sous l’eau : C’est possible !

Découpe à 6000° : Efficace !

Les travaux continue en sous-marin : Découpage des ferrailles, brisage des bétons armés et évacuation à terre de l’ensemble au fur et à mesure de la destruction.
Brisage des bétons

Marteau piqueur burineur

Dégagement des ferrailles

Evacuation du ferraillage

Béton armé : C’est sûre !

Les pieux découpés et évacués

Toutes les ferrailles seront découpées et extraites de l’eau avec d’autres gros matériaux.
Ce sera place nette à l’emplacement de l’ouvrage !
Les onze pieux métalliques (HEB 500) seront coupés le plus à ras du fond. Ces souches de pieux seront le seul vestige sous-marin restant en mémoire du duc d’Albe n°3 de la mine de Monéo et un grand souvenir pour l’équipe d’ETSM.
Souche des pieux restantes

Derniers vestiges de l’ouvrage

Découpage net à l’oxygène

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